Contexte est guidé par une mission : informer les acteurs de la démocratie. Sommes-nous à la hauteur ? Nous publions notre deuxième rapport d’impact pour nous y confronter.
2024 a été, pour la rédaction, une année qu’on pourrait pudiquement qualifier de « riche » – c’est-à-dire difficile et passionnante. À Paris, la dissolution, l’affaiblissement du fait majoritaire et l’instabilité gouvernementale ont bouleversé les pratiques politiques, et donc les nôtres. À Bruxelles, la séquence de renouvellement des institutions était, elle, planifiée, mais reste un moment intense. Nos 54 journalistes ont montré la puissance de leur expertise avec des scoops innombrables et des analyses toujours aussi utiles.
Notre produit a continué à s’enrichir avec, par exemple, des comptes rendus des auditions parlementaires transcrits par une IA. Nous avons aussi développé notre propre logiciel d’édition de nos contenus (CMS), pour gagner en productivité, en qualité d’expérience et en indépendance (bye bye Google Docs !).
Les abonnés ont apprécié : ils sont 2 000 de plus, dans 200 organisations. Le taux de résiliation a diminué, à 9 % en valeur en rythme annuel, et les revenus d’abonnement ont augmenté de 23 %, à 11,7 millions d’euros (M€).
Cette croissance nous a permis de renforcer notre indépendance économique, en générant 277 000 euros de résultat net. Nous avons fini l’année avec 1,5 M€ sur notre compte bancaire, 1,3 M€ de plus qu’un an plus tôt.
Ces succès ne doivent pas masquer une période compliquée pour certaines équipes. Croître – nous sommes passés de 50 à 120 personnes en trois ans – fait bouger les besoins et peut créer des tensions. L’équipe commerciale et marketing a fait un diagnostic fin 2023 de son besoin de plus de cadre, avec des rôles et modes opératoires mieux définis. La transformation qui a suivi s’est achevée en octobre 2024, avec une séparation en deux équipes, commerciale et marketing, l’apparition de squads (équipes multi-métiers, autonomes, concentrées sur un segment de clients) et la fusion de certains rôles. Des changements de leaders d’équipe ont créé des situations inconfortables, le temps que les situations managériales soient stabilisées.
2024 a été une année de consolidation. Nous avons pris le temps d’une phase de structuration après la forte croissance des années précédentes. Nous avons préparé des nouveautés majeures pour 2025 : nouvelle offre commerciale, première verticale – Energy – à destination des professionnels européens des affaires publiques, en anglais.
Je nous sens plus forts et ambitieux que jamais.
Contexte ne peut réaliser sa mission d’informer sans être indépendant. Cet état de fait nous permet d’aligner tous nos intérêts : ceux des actionnaires, de notre collectif, de nos lecteurs et de notre écosystème. C’est pourquoi nous voulons, chaque année, évaluer dans ce rapport l’évolution de notre indépendance, ou plutôt de nos in(ter)dépendances : capitalistique, économique et éditoriale.
En 2024, le capital de Contexte n'a pas évolué : il est toujours détenu à 100 % par notre équipe. Cette année de consolidation a été marquée par la poursuite de notre croissance et par une rentabilité retrouvée. Les investissements faits lors des années précédentes ont porté leurs fruits.
Qu’entendons-nous par indépendance capitalistique ?
C’est le fait que le pouvoir (c’est-à-dire la majorité du capital de l’entreprise) appartienne à des individus ou organisations n’ayant pas d’intérêt principal en dehors de Contexte. Nous reprenons en cela la définition du Spiil.
Aucune augmentation de capital n'a eu lieu en 2024. Une nouvelle augmentation réservée à la Société des salariés de Contexte s'est tenue en mars 2025.
Qu’entendons-nous par indépendance économique ?
C’est tout simplement la rentabilité. Sans suffisamment de revenus pour payer nos charges, il n’y a pas d’indépendance qui tienne. Notre rentabilité doit être assez forte pour financer notre croissance sans apport extérieur.
Avec + 23 % de revenu annuel récurrent par rapport à 2023, l’année 2024 ne fait pas exception : notre croissance s’est poursuivie à un rythme soutenu.
Toutes nos verticales ont progressé. Ce sont les verticales Santé (+ 53 %), Tech (+ 40 %) et Médias (+ 40 %) – nos éditions les plus récentes – qui ont connu les plus fortes progressions en proportion.
Pourquoi l’indicateur que nous suivons est le revenu annuel récurrent et non le chiffre d’affaires ?
L’indicateur clé couramment utilisé pour mesurer les revenus liés aux abonnements est le revenu annuel récurrent, ou annual recurring revenue (ARR) en anglais. Il correspond à l’addition du montant de chaque contrat d’abonnement proratisé sur un an. Alors que le chiffre d’affaires donne une vision du volume d’activité moyen sur l’année écoulée, le revenu annuel récurrent permet d’avoir une vision à une date précise, plus actuelle, ici en fin d’année.
ARR au 31 décembre de chaque année (en millions d’euros)
Il n’y a pas de publicité dans Contexte. Pas de sponsoring.
Pour un abonnement moyen annuel de 8 000 euros :
Notre croissance est la conséquence des investissements des années passées : nouvelles verticales (Santé en janvier 2023, Tech et Médias qui ont remplacé Numérique en novembre 2023), doublement de l’équipe commerciale entre 2022 et 2023, et renforcement du produit, éditorialement comme fonctionnellement, avec notamment la veille automatique des activités parlementaires françaises.
En 2023, nous avions fait le choix d’améliorer notre cash flow pour gagner en résilience et nous permettre d’investir plus fort à l’avenir. C'est un succès : l’activité a permis de générer un million d’euros de trésorerie supplémentaire au cours de l’année 2024. Nous démarrons ainsi notre phase d’internationalisation plus forts que jamais.
Pour réaliser sa mission, Contexte entend croître en restant indépendant. La réalisation de cette double ambition passe par la rentabilité (pour investir sans lever de fonds) hors subventions (pour ne pas dépendre économiquement de notre objet éditorial, le politique). C’est pourquoi, dans le compte de résultat plus haut, nous indiquons les chiffres de rentabilité hors subventions. Et pour la première fois de son histoire, Contexte frôle une rentabilité nette hors subventions, avec – 26 k€.
Nous considérons que les subventions favorisent notre indépendance – avec des limites. Elles sont en effet la seule source de financement qui n’a aucun pouvoir associé. Un investisseur en capital a des droits de vote. Un prêteur peut faire pression en cas de difficulté à le rembourser. Une subvention, elle, est un don sans contrepartie.
Nous avons donc fait le choix d’accepter certaines subventions, celles qui nous laissent une indépendance – opérationnelle comme éditoriale – totale. C’est le cas des subventions pour la presse du ministère de la culture français, dont nous bénéficions régulièrement depuis notre création.
Par souci de transparence, voici les subventions dont Contexte a bénéficié en 2024 : 422 k€, soit 4 % de notre chiffre d’affaires, dont 289 k€ du Fonds d’aide au pluralisme des services de presse tout en ligne, 8 k€ pour l’embauche d’apprentis, 5 k€ de subvention Cyber et 120 k€ de crédit d’impôt innovation.
Qu’entendons-nous par indépendance éditoriale ?
C’est le fait de créer les conditions pour que les journalistes puissent exercer leur métier, dans le cadre de la ligne éditoriale, en toute indépendance vis-à-vis des pouvoirs externes (économiques comme politiques) et internes (intérêts commerciaux de l’entreprise, intérêts des actionnaires).
Un média sur abonnement ne vit que par la confiance de ses lecteurs. Celle-ci ne se décrète pas, elle se gagne, petit à petit. Depuis 2017, nous avons adopté et rendu publique une charte de déontologie. Elle définit les règles que nous nous imposons pour gérer les conflits d’intérêts. En 2017, nous avons également créé un groupe de travail qui se consacre à la déontologie. Ce groupe est consulté pour rendre des avis, vérifier que la charte est bien respectée et la compléter au besoin.
En 2024, ce groupe de travail s’est étoffé pour mieux représenter les équipes commerciales. Raquel Letrilliart, account executive, et Céline Perrouault, account manager, l’ont ainsi rejoint dans le courant de l’année en tant que référentes des équipes commerciales.
Pour amplifier notre impact, nous avons chaque année pour ambition de faire croître notre audience, de développer notre offre d’information et d’améliorer notre produit. En parallèle, nous cultivons la transparence sur l’élaboration de notre information et de notre projet entrepreneurial.
En 2024, notre audience a continué de croître et de se diversifier, pour atteindre 1 543 organisations abonnées. L'année de notre rédaction a été particulièrement intense, marquée par une élection qui en cachait une autre, et par l'ouverture d'une période inédite pour l’écosystème politique et nos journalistes basés à Paris. Dans le même temps, le travail de notre rédaction s'est vu facilité par le développement de notre CMS maison, qui représente des gains de temps précieux. De gain de temps, il en a été également question pour nos abonnés, avec la sortie des comptes rendus IA, pour faciliter le suivi de la vie parlementaire.
En 2024, le nombre d’organisations abonnées à Contexte a continué de croître à un rythme soutenu (+ 14,3 %). Nous comptons désormais plus de 1 500 organisations abonnées, soit environ 14 000 lecteurs.
Cette croissance a notamment été portée par une actualité politique dense – élections européennes, dissolution de l’Assemblée nationale et censure du gouvernement.
Nous avons poursuivi nos investissements marketing pour maximiser la portée de nos actions et donc de nos audiences ; pour renforcer tout à la fois la notoriété de notre marque et l’acquisition commerciale.
Nous avons testé et developpé de nouveaux formats sur les réseaux sociaux pour mieux valoriser nos contenus (vidéos courtes pour valoriser la rediffusion des Contexte Live, carrousels pour présenter nos enquêtes et scoops, etc.).
Dans le même temps, nous avons continué à chercher à être accessibles auprès du plus grand nombre de journalistes d’autres rédactions, pour qu’ils puissent lire nos informations exclusives et les relayer.
Nous cherchons constamment à mieux remplir notre mission d’informer les acteurs de la démocratie. En 2024, nous avons ainsi voulu mieux comprendre nos audiences. Après des recherches sur la typologie de nos clients et prospects, leurs tailles et leurs usages de nos contenus et services, nous avons fait le constat que notre structure d’offre commerciale ne correspondait plus à la réalité du marché. À titre d’exemple, et malgré un rebond évoqué dans notre rapport d’impact 2023, notre équipe commerciale a relevé une difficulté à vendre un abonnement aux ONG et aux établissements d’enseignement, notamment pour des raisons financières.
Nous avons ainsi enclenché une refonte de notre offre, avec un double objectif :
Une nouvelle offre commerciale verra le jour en 2025.
En 2024, la rédaction de Contexte s’était préparée à une élection : les européennes. Avec comme objectif d’accompagner nos lecteurs pour comprendre ce scrutin sur du temps long, pour saisir toute sa complexité et ses impacts.
À Contexte, nous savons que tout ne se termine pas le jour de l’élection, bien au contraire. Après le scrutin démarre une période au moins aussi importante, voire plus, pour nos lecteurs. Nous les aidons ainsi à suivre la mise en place des nouvelles institutions et à comprendre, en détail, l'évolution des rapports de force politiques, non seulement au Parlement mais aussi au sein de la nouvelle Commission européenne et du Conseil de l’UE.
Pour faire comprendre finement ce qui était en train de se jouer et allait marquer les cinq années à venir, nous avons choisi – comme souvent dans ce genre de moment – de créer une palette d’outils utilisables quotidiennement et faciles à manier. En l’occurence, notre tableau de bord de suivi de cette grande séquence européenne a été précieux, au point de devenir l’un des contenus les plus consultés dans l’histoire de Contexte.
Mais la dissolution surprise de l’Assemblée nationale par Emmanuel Macron le jour des élections européennes a constitué un plot twist. Elle a obligé la rédaction parisienne à se mobiliser intensément, au même moment que notre bureau bruxellois. Le tout sans avoir eu le temps de penser bien en amont une organisation et une couverture ad hoc.
Dans l’urgence, nous avons décidé de nous arrimer à des données solides pour essayer de comprendre et d’analyser l’incertitude dans laquelle nous étions plongés.
« Nous avons commencé à chercher des balises pour en redonner à nos lecteurs », résume Marie-Catherine Beuth, rédactrice en chef de Contexte à Paris.
Le soir même de l’annonce de la dissolution, alors que le nouveau Parlement européen n’était pas encore totalement connu, notre journaliste de données Yann Guégan a commencé à travailler sur une carte électorale, qui allait être le socle de notre traitement éditorial de la campagne.
Grâce à la base que nous avions constituée en 2022, nous avons pu créer un outil évolutif, avec des scripts permettant de multiplier les représentations des 577 circonscriptions au fil de la campagne. La page s’est ainsi enrichie avant le premier tour, puis avec les résultats entre les deux tours et après le second.
« Nos journalistes sont tellement experts que, dans ce genre de moments, leurs besoins dans leur travail pour comprendre ce qui se joue rejoignent ceux des lecteurs », raconte Yann Guégan.
Ce travail de la rédaction, mêlé aux remarques ou demandes d’ajout de certains abonnés, a permis de créer un outil utile à un très grand nombre de lecteurs – les nôtres et ceux qui ont pu bénéficier de ce contenu exceptionnellement offert – mais également à des travaux de recherche.
Après les législatives, une période inédite, et partie pour durer, a démarré pour l’écosystème politique et la rédaction parisienne de Contexte : naviguer dans un paysage politique structurellement instable en l’absence totale de majorité absolue à l’Assemblée.
Raconter les stratégies de lobbying pour montrer comment elles influencent le processus législatif. C’est l’une des facettes de la mission éditoriale de Contexte.
En 2024, Laura Mercier, journaliste environnement à Bruxelles, a enquêté sur la méthode de lobbying de McDonald’s dans les négociations sur le règlement sur les emballages à usage unique. Ce récit a constitué l’un des cas d’école de lobbying marquant de notre couverture éditoriale.
Grâce à son suivi en profondeur, et pendant plus d’un an, de la fabrication de cette politique publique, Laura a pu avoir accès à toutes les parties prenantes et notamment décrypter par le menu la manière dont le géant américain du fast-food a réussi à faire pencher la balance en sa faveur.
La réglementation finale sur la réutilisation des emballages, adoptée par l’UE, a finalement exclu le secteur de la restauration de son périmètre. De la même façon, les boîtes de hamburgers et de frites, tout comme les verres pour soda, en papier et carton, à usage unique, n’ont pas été visés et continuent d’être servis sur les plateaux de McDonald’s, Burger King et autres.
Création d’une coalition avec d’autres entreprises concernées pour ne pas apparaître comme l’opposant unique à une politique publique ; remise en cause des études d’impact fournies par la Commission européenne ; martèlement de messages simples grâce à des tribunes dans les médias de la bulle européenne à Bruxelles ou encore par le biais d’affiches dans le métro ; obtention du soutien d’élus clés du Parlement européen…
Pour s’attaquer à ce règlement emballages, McDo a utilisé une palette assez complète des outils de lobbying connus dans la capitale de l’UE.
« En racontant cette histoire, mon but n’était pas d’impacter les négociations en tant que telles mais de montrer comment le lobbying influence les politiques publiques qui se construisent à Bruxelles », raconte Laura Mercier. Reprises dans la presse multiples (notamment ici, par nos confrères de StreetPress), nombreuses réactions de lecteurs… l’enquête a eu des répercussions sur une longue période. Et a été décortiquée par son auteur lors d’un cours de master en affaires publiques.
Après une année 2023 de croissance et de structuration du mode de fonctionnement de l’équipe Tech et Produit, l’année 2024 a été marquée par une mise à profit de sa force de production sur des chantiers innovants.
En janvier 2024, nous avons déployé notre nouveau CMS à l’ensemble de la rédaction. Entièrement développé en interne, en suivant une démarche participative et itérative impliquant développeurs et journalistes, il a pu dès le début de l’année remplacer le précédent outil bâti autour de Google Docs. Au-delà de l’indépendance technique que nous apporte notre nouveau CMS – que nous appelons Écho –, il a réduit considérablement les frictions qui existaient dans le quotidien des journalistes, notamment dans les moments stressants de bouclage.
Écho offre une expérience beaucoup plus conviviale, grâce à une interface qui permet à chaque journaliste de relire et modifier ses contenus dans un environnement très proche du rendu final. De plus, il est construit en reprenant les fonctionnalités de collaboration en temps réel et de fluidité d’édition en ligne utilisées précédemment, mais en s’appuyant sur des briques techniques essentiellement open source. Pour en savoir plus, notre développeur Cédric Raud a présenté le projet en détails dans ce billet de blog.
Même s’il est difficile de tirer un bilan chiffré de l’impact de ce projet, il est devenu l’outil quasi exclusif de production des journalistes pour la rédaction des briefings et des articles et, depuis la fin d’année, pour l’envoi des documents exclusifs et des alertes. Certains journalistes estiment que ce nouveau CMS leur a fait gagner entre dix et vingt minutes par jour.
À la rentrée 2024, nous avons mis en ligne une nouvelle fonctionnalité qui vise à rendre plus facile et accessible le suivi de la vie parlementaire : les comptes rendus IA. Nous publions ainsi quotidiennement des transcriptions automatisées de séance et de commission réalisées grâces aux dernières avancées de l’intelligence artificielle.
La technologie de pointe que nous utilisons permet également la séparation de la voix des différents interlocuteurs afin de simplifier la consultation de ces comptes rendus. Nous sommes aujourd’hui les seuls en mesure de publier une transcription de ces séances publiques avec un haut niveau de fiabilité, en général dans l’heure qui suit la mise en ligne de la vidéo sur les sites institutionnels.
Grâce à cette fonctionnalité, et à l’interface claire et efficace que nous avons développée, nos abonnés et nos journalistes peuvent consulter le contenu de plusieurs heures de commission, rechercher les moments les plus importants pour eux, et même être alertés automatiquement s’ils ont configuré des mots clés personnalisés. Cela permet un accès facilité à ces séances qui nécessitaient jusqu’ici d’y consacrer de longues heures d’écoute ou d’attendre plusieurs jours – voire semaines – la publication du compte rendu officiel.
Nous sommes persuadés que ce type de fonctionnalité est utile pour améliorer le fonctionnement de la démocratie en rendant plus transparent et plus visible ce qui se passe dans les institutions. Pour l’heure, nos comptes rendus IA se concentrent sur les institutions françaises, mais nous devrions être en mesure d’y intégrer les institutions européennes courant 2025.
Depuis la création de Contexte, nous avons fait le choix d’inclure une dimension interne à notre mission. Nous donnons aussi du pouvoir d’agir à chaque personne de notre collectif, dont le fonctionnement repose sur la liberté de chacun au sein d’un cadre construit ensemble, en mêlant exigence et bienveillance.
En 2024, nous avons engagé une refonte de notre organisation commerciale et marketing et mis à jour notre politique de rémunération « top 30 ».
Warren Akouete, technicien systèmes & réseaux
Pierre Angrand-Benabdallah, journaliste Pouvoirs
Yann Beauxis-Aussalet, développeur
Rémi Blémus, développeur fullstack
Sacha Cayre, directeur marketing
Juliette Droz, journaliste Transports
Mathilde Elloy, account manager
Mégane Gensous, journaliste Médias
Gaspard Hauff, chargé de recrutement
Anna Jouyet, journaliste Agro
Deborah Malpertu, revenue operations manager
Ces dernières années, Contexte a connu une période de croissance significative. Cette expansion a mis en lumière des défis internes à l’équipe commerciale et marketing ; il était devenu essentiel d’y répondre. Notre équipe a elle-même lancé un appel à l’aide, confrontée à des conflits entre services, des responsabilités parfois floues et des difficultés à gérer de manière autonome les arbitrages nécessaires.
Nous étions à la fin d’un cycle, et pour accompagner la croissance future de notre projet, il était devenu impératif de changer nos méthodes de fonctionnement. Au-delà de la clarification du cadre, la transformation visait également à passer d’une prise de décision basée sur l'instinct à une approche guidée par les données et à renforcer notre management intermédiaire.
Très rapidement, une décision stratégique a été prise : dissocier l’équipe commerciale et l’équipe marketing.
L’arrivée de Sacha Cayre en avril 2024, en tant que directeur marketing, a marqué la création de cette nouvelle équipe marketing. Il a été décidé de la structurer en 3 services – brand, growth et product marketing –, autour d’une vision « funnel » (les étapes par lesquelles passe le client potentiel).
L'équipe commerciale a, quant à elle, poursuivi sa transformation en profondeur.
Des ateliers impliquant l'ensemble des membres de l’équipe commerciale afin de définir la meilleure organisation ont alors été organisés. Cette transformation a abouti à des changements majeurs, parmi lesquels le lancement d’une organisation test en « squad » – équipes multimétiers, autonomes, concentrées sur un segment de clients – autour des grands comptes et la création de nouveaux rôles – fusion des fonctions d’account manager et de customer success manager.
Ainsi, 2025 est une année de déploiement et d’accompagnement, avec comme objectif de s’assurer du bon fonctionnement de cette organisation et de procéder à des ajustements.
À Contexte, nous ne voulons pas que les personnes nous choisissent pour l’argent, mais nous ne voulons pas non plus qu’elles partent pour l’argent. Nous assumons ainsi de ne pas être dans le top 10 % ou 20 % des salaires pour un poste donné – et donc ne pas attirer celles et ceux pour qui le salaire est un critère quasi exclusif –, mais nous cherchons à être parmi les mieux-disants du marché, afin d’attirer des profils parmi les plus qualifiés.
En 2021, l’objectif a été fixé de parvenir, pour chaque métier, à un niveau de rémunération compris dans les 30 % les plus élevés parmi un panel d’entreprises comparables. Cet objectif a été atteint en 2023.
Cette grille salariale est constamment en cours de construction et n’est donc pas figée dans le temps. Elle nécessite un travail de recherche et d’actualisation permanent, pour être le plus juste possible. Nous avons fait le choix de procéder à une actualisation complète tous les deux ans, après un évaluation comparative détaillée.
Les primes et variables, dont les montants figurent ci-dessous, ne sont pas inclus dans les montants de cette grille :
Le sujet de notre impact environnemental a longtemps été négligé au sein de Contexte, avec peu d’actions mises en place pour le minimiser.
En 2023, nous avons pris la décision de l’évaluer par le biais de la réalisation d’un bilan carbone, publié dans notre rapport d'impact 2023. Des actions ont commencé à être mises en place en 2024, notamment autour de la gestion des déchets.
Nous avons pour ambition de réaliser cette étude de nos pratiques tous les deux ans. Nous communiquerons les résultats du prochain bilan carbone dans le rapport d’impact 2025.